Fiche de synthèse – exposition temporaire
Le Brady, dans le 10ème arrondissement de Paris, donne l’exemple d’une salle qui a résisté aux transformations de l’exploitation à l’heure où la plupart des cinéma de quartier ont désormais disparu, qui a su continuer à proposer des programmations très variées et à se reconvertir techniquement, comme le montrent les affiches, programmes et photographies de l’exposition. Cette dernière attache également de l’importance aux métiers et savoir-faire via des documents relatifs aux projections par exemple, qui donnent également l’occasion de mettre en valeur la culture populaire à la fois par la salle et par le quartier.
Le caractère patrimonial de la salle est mis en avant tout en donnant lieu à un certain fétichisme, qui va de pair avec les programmes de films de genre, horreur, épouvante, érotisme, qui ont fait la réputation de ce cinéma pendant une trentaine d’années. Mais Le Brady montre aussi des cinématographies peu connues (comme les films indiens). Il a été notamment la propriété de Jean-Pierre Mocky à partir de 1994 pour une quinzaine d’années et a été classé « Art et essai » en 2014, l’histoire de la salle illustrant une certaine idée du cinéma.
INFORMATIONS DE BASE
Titre : Le Brady, 60 ans de projections
Sujet : Les 60 ans d’existence du cinéma Le Brady, 39 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris. Exemple d’une salle de quartier qui a traversé les bouleversements de l’exploitation cinématographique et maintient encore aujourd’hui une programmation très variée, pour familles et amateurs de films de genre ou de cinématographies rares.
Dates : 1er juin – 18 septembre 2016.
Lieu : Médiathèque Françoise Sagan – 8 rue Léon Schwartzenberg, 75010 Paris. Entrée libre.
Commissariat : Gilles Chétanian, en collaboration avec l’équipe de la médiathèque François Sagan.
Types de publics visés : Tous publics.
Documents d’accompagnement : –
Environnement numérique : Sites :
– Le Brady, cinéma, théâtre, avec présentation de l’exposition et des manifestations associées
– “Que faire à Paris” : avec notamment une présentation filmée de l’exposition.
Manifestation corrélée : nombreuses manifestations en rapport avec la salle, la programmation, le quartier : visites guidées de l’exposition; ballades dans le quartier; projections thématiques (familiales; épouvante; péplum; archives; comiques; classiques) ; dédicace de livres; tables rondes; interviews; lectures…
NOTES DE VISITE
Date de visite : 24 juin 2016
- Composants de l’exposition
Vraies choses : affiches, livres, revues de cinéma ; hebdomadaires de programmes de cinéma ; fanzines; bobines de film ; agendas; cahiers de communication entre projectionnistes; carnets de programmation ; tickets de cinéma; articles de presse…
Substituts : reproduction de quelques documents, photographies.
Outils de présentation : cadres; vitrines, horizontales et en colonne.
Outils de signalisation : affiches dans le hall d’entrée de la médiathèque ; affiches et textes de présentation de la salle à l’entrée de la salle d’exposition.
Environnement plastique : Grande salle toute blanche, haute de plafond, en longueur, dont un côté vitré, donnant sur un parc. Affiches sur les murs ou descendant du plafond; succession de vitrines; espace de visionnage sur ordinateur.
- Présences des images animées : images disponibles sur un ordinateur, relatives à la salle et à sa programmation (cf. ci-dessous).
- Notes photographiques sur la scénographie :
Le Brady en dates
Vues générales de la galerie d’exposition
Les vitrines
Détails des vitrines : documents et objets relatifs au fonctionnement de la salle
Les vitrines regroupent des ensembles de documents hétérogènes avec un cartel documentaire référençant chacun d’entre eux.
Détail des vitrines : “Jean-Pierre Mocky au Brady”
Détail d’une vitrine : “Naissance d’une passion”
Quelques affiches, caractéristiques d’une époque du Brady où les films d’épouvante étaient régulièrement programmés
L’espace de visionnage permet aux visiteurs de s’asseoir pour visionner une sélection de films représentatifs de la programmation.
Programmes proposés :
– Liberta, Agent spatial anti-mythe, Jean-Noël Delamarre, 1970, 24’47
– Requiem pour une salle obscure, Frédéric Charruault, 1994, 24’56
– Le Brady, Dominique Blattlin, 1995, 3’51
– Répondeur du Brady, 2007, 3’51
– Film-Annonce, Sur quel pied danser, Paul Calori et Kostia Testut, 2016, 1’48
Pour finir (ou comme nouveau début)
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Nicolas Schmidt (14 juillet 2016). Le Brady, 60 ans de projections. APPIA. Consulté le 14 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/ba66